Vous connaissez certainement Fabienne Miot, joaillère à Gustavia depuis 1978, réputée pour ses créations originales. Vous la connaissez certainement aussi pour sa sympathie naturelle, son accueil généreux, son goût éclectique et son ouverture d’esprit.
Créatrice dans l’âme, à la fois esthète et bohême, Fabienne aime inventer, innover et surprendre, que ce soit au carnaval, au théâtre, sur ses toiles, ou plus récemment dans le choix de sa dernière voiture, elle exprime sa créativité, en suivant son instinct et en surprend plus d’un.
Du carnaval aux planches, elle se plaît à jouer des rôles différents. Pendant 11 ans, elle a été un des piliers de la troupe locale de théâtre.
En 2017, 15 jours avant Irma, Fabienne eut envie de peindre. Créer un univers qui n’existait pas. « Je me suis laissé guider. Initialement je voulais peindre une immense vague. Mais au fur et à mesure, je me rendais compte que je peignais un œil de cyclone, presque contre mon gré. … ».
Son intuition lui a donné malheureusement raison.
La danse, en particulier la salsa, est aussi une activité où elle aime s’exprimer. « Un moment de détente et de convivialité que j’apprécie car il n’y a pas de distinction sociale ni de jugement. ».
Fabienne va jusqu’au bout de ses envies. La dernière : sa voiture
« J’aime les petites voitures, et j’ai toujours rêver d’une 500 jusqu’au jour où j’ai craqué.
Son plaisir : Prendre le temps de sillonner les routes le week-end avec sa fiat rose âgée de 50 ans.
A suivre pour de prochaines surprises …
Retour sur l’histoire
En 1975, Fabienne âgée de 12 ans, arrive en vacances à Saint-Barth avec ses parents bijoutiers en Normandie. Ils ont le coup de foudre pour l’île, et s’y installent 6 mois plus tard. Très vite, ses parents ouvrent une bijouterie, puis représentent ensuite les marques de luxe, suivant l’évolution de la demande sur l’île.
Elle se souvient de son arrivée au collège à Gustavia. « Nous n’étions que 2 métropolitains, à l’époque, j’étais super timide. Invitée par mes camarades de classe, j’ai appris à découvrir Saint- Barth, ses traditions et ses coutumes ».
Partagée entre la poursuite de ses études et la création, elle choisit de rentrer et de travailler dans la bijouterie familiale.
Très vite, elle crée des pièces uniques, attirée par le métal. « J’ai toujours aimé travailler avec le chalumeau. Le chalumeau est la suite de ma main. C’est souvent en travaillant la matière que le bijou évolue. »
En 1985, quand ses parents vendent la bijouterie, elle garde la partie atelier.
En 1990, elle ouvre une petite bijouterie à Gustavia, puis s‘agrandit. En 1996, la boutique actuelle voit le jour. La particularité de Fabienne est incontestablement de s’adapter aux besoins spécifiques de chacun. Son plaisir : conseiller et permettre à chacun de trouver son bonheur.
Son talent : Trouver le bijou, la pierre qui correspond à son client. Elle aime conseiller et se plaît dans la relation à l’autre. Elle peut garder dans son coffre une pierre plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle trouve la personne à qui elle va convenir. Elle se souvient d’un rubis resté plus de 20 ans au coffre avant de trouver son propriétaire.